Au sein de l’IMVT, les trois établissements fonctionneront avec des pédagogies interdisciplinaires et collaboreront sur des projets de recherche tout en gardant leur autonomie.
IMVT : lieu de formation unique en Europe des futurs professionnels de l’architecture, du paysage et de l’urbanisme.
Quelques projets recensés …
Les productions étudiantes émanent de trois écoles :
- L’École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille (ENSA•M), sous la direction de l’enseignante Delphine Monrozies dans le cadre du Module «Faire art comme on fait société».*
- L’École Nationale Supérieure de Paysage (ENSP) sous la direction de l’enseignant Etienne Ballan dans le cadre des Worshops «Respiration» et «Paysage et Participation».
- Kedge Business School Marseille (KDS), sous la direction de l’enseignant Loic Lobet dans le cadre du cours «Projet Design Partner».
Module accessibilité, une option commune à l’ensa•m et l’iuar.
29 Étudiants en M1 « architecture » et M2 « Transition des métropoles et coopération en Méditerranée ».
Enseignants : Carolina Garcia, Jacques Leuci, Emmanuel Matteudi
Louna Deville – Benoît Satger – Alyson Tur
Réunis ce semestre dans une option intitulée “Engagement pour le bien commun”, il s’est agi pour nous de proposer une action personnelle et engagée autour de la notion de “bien commun”, en lien avec des travaux d’étudiants de l’ENSA•M et de l’IUAR, réalisés sur l’urbanisme commercial lors des semestres précédents. Nous avons mis en place un jeu qui pourrait être l’occasion d’une sensibilisation aux enjeux contemporains des zones commerciales et permettrait d’effectuer des entretiens afin de faire émerger les points de vue des usagers et usagères des centres commerciaux. Cet espace de dialogue a pour volonté de les mobiliser en tant qu’acteurs et actrices en vue de nous aider à (re-)penser ces zones urbaines et péri-urbaines dans une perspective plus soutenable, tant au niveau écologique que social.
Le 1er mars 2021, dans le cadre de la restitution du projet De l’(in)hospitalité des centres commerciaux à la soutenabilité de l’urbanisme commercial. Analyse urbaine de sites existants en région PACA et regards prospectifs, co-porté par l’IUAR et l’ENSA•M, en réponse à l’appel à projet “ Fabriques de la connaissance, 2019-2020 “, financé par la Région Sud,nous avons présenté la proposition de jeu dont nous détaillons les phases d’élaboration ci-dessous.
Intéressés par l’urbanisme commercial qui touche le territoire national, les citoyens dans leur ensemble et le fonctionnement même de notre société, nous nous sommes engagés depuis le début du projet à différents stade de notre parcours d’études. Louna Deville et Alyson Tur, actuellement en master, avaient déjà travaillé sur ce thème à travers leur rapport d’étude de troisième année de licence et de leur rendu de séminaire de master à l’automne 2020-2021. Benoit Satger avait lui aussi choisi d’aborder cette question dans un exercice de 2ème année qu’il a souhaité ensuite développer dans son rapport d’étude de licence.
Projet initié par l’ensa•m : “expliquer aux habitants de la porte d’Aix ce qu’est l’IMVT, pourquoi il voit le jour et le fait que le quartier de la Porte d’Aix devient un espace de réflexion pour les étudiants”.
Les étudiants de l’école d’architecture de Marseille proposent d’intervenir sur l’espace public de la Porte d’Aix; leur futur quartier universitaire.
Leur proposition a pour vocation d’être réalisée et est à destination des habitants en leur présentant l’espace public de la Porte d’Aix autour d’une maquette du quartier.
Animée par Hélène Corset-Maillard, architecte des bâtiments de France, directrice de l’ensa•m.
Avec la participation de :
- – Étienne Ballan, sociologue, ensap-vm.
- – Étudiants de master de l’ensa•m, proposant une intervention sur ce quartier.
Marseille, vue(s) du sol
Catégories : Alexandra Biehler, Atelier et TD, Le workshop : une forme de pédagogie coopérative / Par Alexandra Bielher, Maître de conférence
Un workshop pour la journée de cet endroit « Marseille, vue(s) du sol – mélo-ville en sol mineur »
Par Alexandra Biehler pour l’équipe de la journée de cet endroit
Groupedunes 14 décembre 2017
Marseille, vue(s) du sol – mélo-ville en sol mineur , le workshop – “Les journées De cet endroit” 14/12/2017 from groupedunes on Vimeo.
Les journées « De cet endroit » rassemblent des écologues, architectes, urbanistes, paysagistes, artistes, étudiants et habitants autour d’une réflexion sur les relations ville-nature à Marseille et se tiennent depuis 2013 à la Friche la Belle de Mai de Marseille (http://www.journees.decetendroit.net).
Elles ont été initiées par le groupe Dunes (Madeleine Chiche et Bernard Misrachi artistes), Thierry Tatoni, écologue, écologue du paysage, enseignant à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie marine et continentale, Stéphane Hanrot architecte, enseignant à l’ENSA•M, directeur du laboratoire project[s] de 2014 à 2017 et du département de la recherche doctorale de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille jusqu’en 2017, et Isabelle Rault (paysagiste et co fondatrice de l’agence HetR).
Après la disparition de Stéphane Hanrot, trois membres du laboratoire project[s] ont décidé de reprendre le flambeau. Arnaud Sibilat (architecte – doctorant à l’ENSA•M), Séverine Steenhuyse (architecte – docteur en esthétique), et Alexandra Biehler (paysagiste – docteur en géographie) participaient déjà aux journées au travers d’enseignements dans un séminaire d’initiation à la recherche de Master du département AVT de l’ENSA•M.
Un workshop pour inaugurer une nouvelle formule
Le thème retenu pour la 5ème édition de décembre 2017 fut le sol urbain, avec un chapelet de questions attachées à cet objet : Que nous dit le sol des villes ? Quelle est la qualité du sol sur/avec lequel se construisent les villes ? Le sol et le sous-sol sol sur lequel se fondent les projets urbains sont-ils des ressources, un bien commun ?
Cette 5ème édition inaugurait par ailleurs une nouvelle formule avec l’introduction d’un workshop précédant les échanges et discussions entre les spécialistes et des citadins marseillais.
Ainsi, le 14 décembre 2017, la journée « de cet endroit » s’est déroulée en trois temps :
- le matin a permis de réaliser un workshop avec les étudiants de M2 de l’école d’architecture de Marseille (ENSA•M), de M1 de l’école du paysage de Marseille (ENSP) et de M2, Biodiversité, Écologie, Évolution de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie (IMBE) autour d ‘une réflexion commune sur les sols urbains, et la perception respective de ces sols par les différentes disciplines représentées.
- l’après-midi s’est organisé autour d’une séance plénière avec des interventions intercalées de débats, mobilisant des spécialistes dans les domaines du paysage, de l’écologie, de la géographie, de l’art…
- le soir, une projection du film “Détroit, ville sauvage” a été présentée en collaboration avec l’association “Image de Ville”
Trois écoles et un thème pour expérimenter l’interdisciplinarité
Comment permettre des croisements entre les disciplines sur le sujet de la ville-nature au cours des cursus respectifs des étudiants ? Un thème, plus qu’un sujet, a donc été proposé pour permettre une expérimentation rapide sur une demi-journée.
Effectivement, lors des journées « De cet endroit » précédentes, malgré l’engagement des trois écoles et la présence des étudiants, la possibilité d’une relation directe avec un enseignement restait aléatoire suivant les sujets abordés chaque année.
Concernant cette édition 2017, le workshop a mobilisé l’ensemble des étudiants autour d’une réflexion sur le thème du sol urbain. Les étudiants de l’ENSP et de l’ENSA•M ont notamment proposé et présenté leurs sites de studio et de séminaire du semestre à expérimenter pour l’exercice, ainsi le lien à la pédagogie de chaque école était clairement perceptible.
Ce workshop avait pour ambition d’amorcer une réflexion commune entre les étudiants de trois disciplines différentes sur les sols, et la(les) perception(s) des sols urbains portée(s) par chacun. Ainsi, chaque étudiant s’est-il donné un rôle d’expert de sa discipline, au sein d’un groupe pluridisciplinaire, missionné sur des terrains différents : la place de la Joliette, la place Castellane, l’avenue du Prado, le quartier du Merlan et le quartier de Sainte Marthe.
Il a alors été demandé de répondre à plusieurs questions par le support/medium du dessin : « Qu’est-ce qu’est ce sol urbain pour vous? Comment voyez-vous les sols et sous-sols du site choisi ? Pourriez-vous dessiner un scénario de “sol idéal” pour le site choisi ? »